Au pied du Mont Shiprock
Les hommes-bison s’agitaient
Autour du caillou sacré.
Tout en haut de la montagne,
John Liverpool, apprenti cow-boy
S’appuya par mégarde contre un très gros rocher.
Ce fût leur dernière danse.
Quel farceur, ce John Liverpool !
5 Commentaires
Stéphoune Liverpane
L’apprenti poète
mit un accent circonflexe
dans le fût de son canon
Par un coup de gâchette magique
Son dico s’en fut
Mais pas sa poésie!
Maitre Capello ? C’est vous ?
Un caillou et deux cailloux et 3 et 4
un rocher et deux rochers et 3
une montagne et deux montagnes
Je monte et je descends
C’est le FAR WEST
Je n’ai rien dans le caillou
le TROU BADOUR d’AREVAKO
au pied des monts tumuc-humac
les indiens wayampis s’agitaient
autour du fromager sacré
au sommet de cette pietre montagne
– à peine plus escarpée qu’une colline-
– mais que vuolez vous c’est ainsi en ces terres d’amazonie-
caca d’aï, apprenti chaman
s’appuya contre cet arbre, surplombant la canopée
ce fut leur dernière chasse en forêt !
quel cerveau de colibri, ce con de caca d’aï !
explications : le fromager, arbre sacré s’il en est dans ces terres tropicales, n’en est pas moins comme tous les arbres du coin : c’est à dire bancale, pas bien assis sur ses racines de pieds; va savoir qui, ou bien de l’esprit coléreux, ou bien de ce crétin de « caca d’aï » qui n’en manque pas une -faut bien le dire- est à l’origine de cette catastrophe….
Pour la peine, je laisse la fôte, sinon, personne ne comprendra plus rien et c’est pas comme ça qu’on va faire entrer la poèsie par la petite porte des chaumières.