éblouissement est un bon mot pour commencer
quand lumière et son s’unissent
en désormais d’anciennes années
& quand
d’aucuns diront qu’ils dansent
sur des ruines parmi
l’écroulement d’un mur la fin
de l’histoire
alors que dansant ils
simplement continuent
le temps / comme on
l’a aussi continué
Yann Miralles
Hui, Éditions Unes, 64 p., 16 €.
Écoutez ce poème (lecture Stéphane Bataillon) :
Il faut se laisser prendre aux rythmes syncopés de Yann Miralles. Deviner les histoires contées dans les espaces. Relier les mots, les propositions, pour laisser les images monter jusqu’à nos yeux et se mettre à danser. À partir du film Eden de Mia Hansen-Løve, des poèmes de Pasolini ou du Livre des Rois, Yann Miralles, né en 1981, crée sa chanson. On y trouve références anciennes et ac-cents américains, envolées antiques et mots du numérique. Et tout cela,ensemble, charme. On y entend la voix d’un folklore d’aujourd’hui.
Stéphane Bataillon @sbataillon
Chronique initialement publiée dans le n°23 de La Croix L’Hebdo du vendredi 13 mars 2020 et sur le blog « Un poème pour la route » du site La Croix.com