On avait un peu peur en arrivant, on avait dit « je t’aime » à son enfant. Car on ne sait jamais. Un malheur est si vite arrivé. Et puis on s’est senti bien, tous. Tous là. Tous frères. Tous libres. On a marché dans une joie qui laissait sa place au silence. Et peu importe les politiques, les récupérations médiatiques, les mesures prises pour notre bien qui nous surveilleront trop bien. Aujourd’hui, en France, on a chanté la Marseillaise. Ça fait du bien, de chanter. Oh oui putain, Charlie, ça fait du bien.