« Je suis celui qui suis ». Exode 3:14.
Peut-être la plus belle phrase, peut-être la plus simple, la seule définition, la seule suffisante pour nous donner un sens, pour nous donner un nom et calmer la souffrance de ne pas se trouver. Évitant l’amalgame, les confusions terribles et les mauvaises estimes, elle nous singularise au sein de l’absolu. Elle est la clé qui, d’une seule parole, peut ouvrir la serrure vers notre liberté.
Tu me l’avais dit, l’autre jour, beaucoup plus simplement. Quand je cherchais encore une image différente, une autre définition, un tout nouveau projet. Quand tu m’as dit : « Mais tu es. Et ça suffit. Et ça me suffit. »
Ça m’avait fait, ça me fait, et ça me fera du bien. Cet amour là. Contre l’exode de soi.