Je crois en ce silence
que l’on recherche à dire
jusqu’à cet au-delà
jusqu’à sentir parfois
la chaleur dans sa paume
et un tressaillement
qui suffirait pour vivre
Je crois en ces paroles
murmures des veilleurs
simplicité et joie
dans la miséricorde
Je crois en ces instants
où nous sommes ensemble
où rien d’autre ne compte
que de nous enchanter
Je crois à cette croix
lorsqu’elle étend ses bras
pour accueillir le monde
au plus profond de soi
Je crois que
– si d’aventure –
je ne croyais pas
manquerait ce je-ne-sais-quoi
à ma vie
ici-bas
Enfin… je crois.