La guerre n’a pas lieu tant qu’elle est impensable. Le problème, c’est qu’à force de dire, à force de penser, par petites touches, chaque matin, tous, qu’un climat de guerre monte (Trump, l’Europe, le repli, la folie), la guerre finira par arriver.
Les loups n’attendent que ça, que les gens pensent à la guerre. Que leur peur soit décuplée. Qu’ils passent en mode survie. La crise ne suffit plus, il faut augmenter la dose. Ça les arrange, les loups, la guerre. Ils chassent en meute. Une meute internationale. Pas bête, les loups.