À l’ami, là-bas
Pas de fête aujourd’hui
pas la joie de l’échange
qui emplissait nos rires
Juste t’offrir le silence
de l’énergie du monde
Que cela te maintienne
Que d’une force.
J’ai l’idée d’un poème
qui changerait l’abord
du jour qui commence
Qui te ferait sentir
le rayon de lumière
frappant la feuille tombée
Qui te rappellerait
d’un silence cerné
la beauté qui se cache
Dans ce tumulte-là.
Il y a tes sourires
débordant de tristesse
et le jour qui se lève
Il y a tous les cris
dans un de tes regards
à peine retenus
Il y a des lumières
qu’on ose à peine entendre
Et l’écorce des chênes
qui murmure quelque chose
Et puis la certitude
Et la fausse modestie.