Elle avait dû sortir
juste en avant de soi
par crainte d’étouffer
sous la pression du vide
Se sentant en retrait
en léger décalage
on la savait présente
comme une invitation
à poursuivre l’effort
Se retrouver, se reposer
rompre, nouer et s’affronter…
Tant de verbes en mouvement
sur l’un de ces chemins
dont personne n’a la carte
L’exact inverse d’une crise
lorsqu’il faut fuir loin
mais un retour au cœur
de la cité détruite
En cette fin d’exil,
ne plus vouloir connaître
tout ce qui nous attend
mais se sentir capable
de construire un futur.
Elle était notre guide
et se relier à elle
notre destination
Notre force enfin rentrée.
le 11 août 2008