Certaines musiques nous sont inlassables. Un prélude, une chanson. Un hymne, une protection qui garantit la place. Celle d’un monde où nous sommes le roi et ses brigands et le tronc des écorces. Bizarrement, elles sont les plus inavouables. Elles en disent trop de nous. De l’enfant qu’on était, de ce qui en subsiste, et des certitudes mortes malgré tous nos dénis.