L’ombre et la proie. Mots volés au hasard. Pas d’engrenages. Pas de mécanique. Regarder le ciel en silence. Sans chercher la maîtrise et sans dicter ses lois. Ce n’est pas notre combat. On l’a cru. On a voulu nous le faire croire. Mais non. Pas à nous. C’est à eux. C’est minuscule. Translation de deux points sur le flanc de la montagne. Presque fondus. Comme le sera le corps une fois dévoré. Digéré. Par les enzymes. C’est la vie. Ça nous concerne. Ou pas. On a le droit de ne pas se sentir concerné. De s’échapper. Se libérer. Du combat. De ne même plus, plus même regarder. En silence. Ombre. Les yeux fermés.