Quelle visée pour le poème ? Le cœur. Non pour l’impressionner, le clouer sur place, le toucher en plein – crise cardiaque. Mais pour le laisser entrer en résonance avec l’onde portée. Sans pudeur. Avec courages. Courage du dévoilement, courage de l’abandon. Qu’en un instant, deux voix venues d’ailleurs vibrent le même espace.