Méditer sans but c’est, d’abord, sans vouloir atteindre. Sans vouloir supporter l’urgence de la course. De la compétition intime qui nous obsède et qui remugle. C’est arrêter le bruit de ce marteau-piqueur d’angoisse qui mine nos existences. C’est se laisser expirer. Pour contempler une lueur de liberté.