La réalité assomme. Nous étourdit de nouvelles (à moins que ce ne soit le quatrième café serré de la journée). Nous saoule de mots jusqu’à ne plus savoir les orthographier. Y renoncer, d’ailleurs. La poésie fait alors figure de refuge. De suspension des bruits. La chaumière au fond des bois, mais sans sa terrible sorcière. Un lieu assez calme pour entendre les oiseaux chanter. Mais sans lumières dans les yeux, sans étoiles qui brillent, sans amplification. Juste le chant simple des oiseaux dans les ventres métalliques.