Un espace libre existe. Un espace disponible de mots, de phrases, de paragraphes et de chapitres ; de livres, de bibliothèques et de silence. Un silence cerné afin de l’investir et le charger de vide. Un vide qui ne tombe pas, qui porte et qui apaise. Qui encadre l’exercice de relier d’un seul geste et l’espace et le temps. Tenter de faire partager cet espace là, que chacun s’y repère. S’y retrouve. Sans céder à aucun mot qui ne lui conviendrait pas. Sans se sentir contraint de traduire par avance. Par ici, peut-être, se place l’invention du poème.