À mon grand-père
Il y a une lueur
tout en haut dans le ciel
Elle n’est là que pour nous
comme ce chemin de terre
privatisé enfant
d’un simple « C’est mon jardin ! »
Parfois elle s’estompe
ne se distingue plus
par les nuits de nuages
Mais elle est là
et sa douceur nous touche
d’un simple souvenir
Nous indiquant sans cesse
ce qui est d’évidence
Même lorsque les pâturages
semblent des terres brûlées
Il suffira d’attendre
que le ciel s’éclaire
à l’écho de ta voix
Dans la vallée profonde.