Pour L.
Que personne ne vienne
effleurer la plaie vive
De l’espace pour les cris,
qu’ils prennent le pouvoir
Et remettre à plus tard
les étreintes silencieuses
Infini des regards
qui ne sont pas les siens
Il reste un lien, ténu,
qu’on consolidera
Quand le temps finira
de nous appartenir
Quand nous le surmonterons
sur le fleuve d’absence.