Quelque chose arrive, se brise. Est déjà là. Cela n’a rien à voir avec les résultats des élections de dimanche. Dimanche prochain. Dimanche dans deux semaines. Cela n’a rien à voir avec qui sera vainqueur.
Peut-être n’avons nous pas assez pris le temps de nous écouter. Pas pris le temps de mesurer les failles. D’estimer, lors d’une grande assemblée de copropriétaires, les travaux à effectuer d’urgence.
Mais il y avait trop. Trop de notifications. Alors, nous nous sommes mis à classer, à se classer. Bien étiquetés. De la raison. Bien gardée.
Il est tard. Trop tard. Deuxième nuit sans sommeil. Je médite sur ce proverbe Navajo : Choisis bien tes mots, car ce sont eux qui créent le monde qui t’entoure.
Nous ne sommes peut-être d’accord sur rien. Mais nous avons encore la chance de pouvoir le dire. Ce bien est notre précieux. Nous en sommes tous les gardiens.