C’était un moine qui bavardait
désirait nommer coûte que coûte.
Les autres lui disaient : tais-toi !
Alors il se taisait, il regardait sa soupe.
C’était un moine qui bavardait
avec chaque bestiole sur sa route.
Les autres lui disaient : tais-toi !
Alors il se taisait, il regardait sa
soupe.
C’était un moine qui bavardait
et qui rêvait sa vie sans doute.
Mais les autres lui disaient : tais-toi !
Alors il se taisait, il regardait sa
soupe.
Un jour, pourtant, il s’arrêta.
Les autres, surpris, bavardèrent.
Lui ne leur répondit pas.
Contrits, furieux, ils redoublèrent.
Mais notre moine resta coi.
Alors, tous s’entretuèrent.
Resté seul, il acquiesça :
– « Souvent l’histoire finit comme ça »
Un commentaire
J ai lu ce poème par hasard sur le net, et sur le site j’en ai lu d’autres et j’en lirai encore!
Merci