Je me réveille dans une chambre blanche. Plus bouger. Plus pouvoir bouger. Bip-bip, bip-bip, mais sans le coyote. Papa tango ? Papa tango charlie ? Les membres ne répondent plus. Le taux d’abstention n’a cessé d’augmenter ces dernières années. Mais au moins je luttais, j’étais contre, indigné. Je me disais qu’on allait la changer, cette vie. Ensemble. Que c’était possible. Que ce qui ne nous tuait pas nous rendait plus forts. Je rêvais. De nous. De toi. D’un futur. Là ? Deux perfusions me clouent au matelas. Doucement, tout s’écroule. Tout s’écoule sous mes yeux impuissants. La mort de la terre, c’est la naissance de l’eau.