Monique Petillon a consacré une chronique au recueil Où nos ombres s’épousent dans l’édition du Monde des Livres datée du vendredi 15 octobre 2010 :
“ Lecteur de Guillevic, Stéphane Bataillon (né en 1975) a présenté une anthologie de Poésie de langue française, 144 poètes d’aujourd’hui autour du monde, (Seghers, 2008), avec Sylvestre Clancier et Bruno Doucey. Il inaugure aujourd’hui la collection » Jeunes plumes » dans les éditions fondées récemment par ce dernier, avec son premier recueil, Où nos ombres s’épousent. Des poèmes lumineux, comme si un deuil, évoqué avec discrétion, rendait plus vif le « flagrant délit d’être », l’attention aux vivants et aux paysages. « Mon grand père m’a transmis/un calme malicieux/celui de ce pays/qui fait partie de moi/sans autre prétention/celui que le vent mène/bien au-delà du temps/de l’exil et de l’ombre/Celui que me rappelle/ce frisson dans tes yeux/Comme si d’ordinaire ». Monique Petillon