S’agiter. Se disperser. Avoir peur. Si peur. Tu m’as dit qu’un enfant, c’était de l’inquiétude. Une qui rehausserait ces instants minuscules, merveilleux et offerts. Tous ces moments de jeu, lorsque l’imaginaire se confond au réel.
Hier, en allant à l’école, il voulait monter sur un éléphant. Pas d’éléphant sur le chemin de l’école. Alors les larmes qui montent, qui s’arrêtent juste au seuil des yeux. Et puis, un doigt pointé. Il est là. Mais oui. Il est là l’éléphant ! Il s’appelle Junga. Nous grimpons sur sa trompe et rentrons dans la classe, majestueux et vivants. Il y a un temps pour tout.