La geste d’Argün (introduction)

Voici le premier projet exclusivement réservé aux membres du site (pour devenir membre, rendez-vous sur ma page Parteon). Un nouveau récit poétique au long cours explorant les terres de la fantasy.

J’aime la fantasy. J’aime me réfugier dans ces mondes imaginaires, non pas pour fuir la réalité, mais pour trouver de nouvelles idées qui rendront ma vie plus excitante et plus belle. D’Elfquest à Terremer, des Légendes de Lodoss à celles de Léomance, du château dans le ciel à la Terre du Milieu, j’aime ces créatures fantastiques, leurs pouvoirs incroyables, leurs forces et leurs faiblesses qui disent quelque chose de nous. De nos espoirs, de nos rêves, de cette magie que nous tentons de faire surgir au fil des jours.

J’ai été frappé, comme beaucoup d’autres, par un mal qui n’a rien d’imaginaire. Un virus sournois qui s’est particulièrement acharné sur mon corps, sur mon moral, au point d’avoir craint, une fois à l’hôpital, que le chemin, peut-être pourrait s’arrêter là. Au retour, une grande joie, mais un grand vide aussi. Comme si l’étincelle s’était réduite au maximum pour me laisser me reposer, faire silence, reprendre des forces. Ce virus nous fait perdre le goût. Je refuse de perdre le goût de l’imagination.

Je suis poète. J’écris, je publie, des poèmes. Des poèmes qui racontent la vie, mais où l’on trouve aussi des signes, des fées, des magiciens et des dragons au coin de la rue, derrière une colline, assis dans la rame (bondée) du métro. Alors j’ai eu une idée : coucher sur le papier cet univers de fantasy que je porte sous une forme poétique, brève, où chaque poème serait un épisode d’une grande épopée. Tenterait, en peu de mots, de faire sentir quelque chose d’une aventure à suivre sur une carte nouvelle : celle du pays des trois corbeaux.

J’espère que vous prendrez plaisir à suivre mon héros, Argün l’écuyer, sur les traces de la montre blanche. Un artefact qui offre à celui ou celle qui le détient le véritable secret de l’existence. Ce secret, je l’ai entraperçu en rêve, lors de ma convalescence. Il m’a été chanté par un elfe musicien. A moi, maintenant, de tenter, par la mélodie de la parole, de vous le transmettre.

Entre rêve et réalité.

 

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