J’accepte les délires
et les rêves de monde
J’accepte les solitudes
à l’œuvre dans nos regards
J’accepte vouloir toujours
exercer nos puissances
J’accepte ne pas rejoindre
pour continuer l’échange
De choisir le milieu
comme vitesse absolue
J’accepte de prendre le temps
De ne plus le confondre
avec nos territoires
J’accepte enfin le droit
de ne rien accepter
Et de tout accueillir
sans jamais me soumettre
Car je le fais en joie.