Il y a des oiseaux
et il y a des villes
Des villes dans les oiseaux
des oiseaux dans les villes
Des couvertures qui traînent
aux couleurs pastels
Une ou deux chaises vides
et des morceaux de ciels
Ce soir il y a toi
qui d’un je ne sais quoi
semble repousser le temps
de rentrer dans la danse
Ce soir il y a moi
qui n’ose peut-être pas
faire le premier pas
qui forcerait la chance
Il y a des oiseaux
et il y a des villes
Le chant de ces oiseaux
derrière le bruit des villes
Des couvertures qui traînent
tristes de ne plus servir
À réchauffer les corps
des couples en devenir
Que faudrait-il dire
pour briser la cadence ?
Pour réduire l’écart
creusé par leurs absences ?
Nous pourrions être heureux
partager cette danse
Refaire confiance, un peu
s’offrir une nouvelle chance
La lala la la lala
La lala la la biba
La lala la la lala
la lala la la lala
Mais il y a les oiseaux
et il y a les villes
Des villes dans les oiseaux
des oiseaux dans les villes
Des univers qui traînent
leurs couleurs pastels
qui ne se mélangent pas
malgré une pointe de ciel
Il y a deux oiseaux
et il y a une ville
Une ville et deux oiseaux
sourds aux bruits de la ville
Des couvertures qui traînent
aux couleurs pastels
Deux vieilles chaises vides
pour un morceau de ciel.