Les vagues ne roulent plus
elles rythment juste le temps
d’une admiration lente
Sur le sol, tu ramasses
les lettres éparpillées
qui formaient la victoire
Tu savoures chaque pas
empruntés par le sable
Jusqu’à ce que s’effrite
la peur qui t’habitait
Plus personne désormais
ne pourra te contraindre
à l’exception du vent.