Dès qu’on tourne la tête,
On change d’horizon.
Du mur en gris béton
Nos yeux se posent en fête
Sur le ciel et les monts
Dès qu’on tourne la tête
On remue nos passions.
Hier si fortes, si nettes
Elles s’estompent doucement,
L’anguille suit le courant.
Dès qu’on tourne la tête
On a peur d’oublier
Le goût des fraises sucrées.
Mais le regard tourné
La liberté nous guette.
Si on tourne trop la tête,
Soudain elle se dévisse
Et toutes nos pensées glissent
Sur le sol, c’est trop bête.
2 Commentaires
Je plonge dans les eaux profondes de l’océan,
tiens une sole,tiens un carrelet,
tous ces poissons plats m’inspirent:
une chanson sol la si do que je chante la tête bien droite au dessus de l’horizon pour que ma voix porte au dela des montagnes ,
un aquarium qui attend patiemment de tout petits poissons,
sans queue ni tête et sans arête.
J’ai la tête qui tourne
Et la vie qui se dévisse
Me promet une belle chute.
Chute de reins?
Chute de rien.
Chut!