Le bien, c’est de maintenir et de favoriser la vie ; le mal, c’est de détruire la vie et de l’entraver. Albert Schweitzer
Il y a ce tremblement. Cette incertitude qui nous saisit et nous angoisse parfois. Face à des questions posées. Des comportements. Des gestes accomplis. Ceux qui sont aux frontières de cette phrase d’Albert Schweitzer.
Il y a ce tremblement de nos doutes, de nos insuffisances. De nos regrets et de nos impuissances qui empêchent de trancher. De s’embarquer. De faire un premier pas. Menaçant de sur place. De pourrissement. Alors, peut-être, dans ces cas là, choisir le moindre mal.
Un « moindre mal » qui permet la souplesse d’une vie vécue parmi les autres. Qui laisse un peu de place au soin et à l’empathie derrière toutes nos colères. Y compris pour son adversaire. Pour cet enfant terrible venu dormir chez nous sans y être invité. Le raccompagner, au pas de la porte. Mais sans violence. En lui déposant ses affaires à côté. Lorsqu’il se réveillera.