On perd. Tous. Nos illusions et notre confiance. Parce que l’on bute sur les obstacles. Sur des bouches fermées. Sur des regards éteints. Au début, on se dit qu’ils sont tristes. Que c’est triste. Et puis, peu à peu, leur harmonie nous prend. Et l’on se laisse aller. À ne plus croire. Que quelque chose. Au-delà d’eux. Au-delà de nos craintes. Au-delà de ces portes, de ces bouches, de ces regards. Que ce quelque chose peut rendre possible le survol des plaines de notre dernier rêve. Parfois, pourtant, on le ressent. Assis au calme dos à une porte, à l’écoute d’une chanson qui ravive notre élan, à un regard posé qu’on croyait révolu. Alors on retrouve. L’énergie.