Ni soumettre
Ni se soumettre
Demeurer tranquille.
L’une des raisons (…) qui leur faisaient fuir le monde des hommes était que celui-ci se divisait en deux catégories : celle de ceux qui réussissaient et imposaient leur volonté aux autres, et celle de ceux qui devaient céder et obéir. Les Pères du désert refusaient de se laisser mener par les hommes, mais ne désiraient nullement les diriger eux-mêmes. Ils ne fuyaient pas non plus la compagnie des hommes : le fait même qu’ils énoncèrent ces conseils prouve qu’ils étaient très sociables.
Thomas Merton – La sagesse du désert.