Une théologie
qui tintinnabulerais
celle d’une présence
où nous serions baignés
qui laisserait passer les saisons
pour sentir notre peau
qui nous laisserait faire
pour que nous aimions faire
et que nous laissions faire
un regard
qui, même sans le voir,
nous ferait sentir
l’élan et l’harmonie
possible
les larmes et les rires
les cris et les mots
les murmures et les tempêtes
et un souffle
à reprendre
sans fin
ici
dans ce jardin
une théologie
qui tintinnabulerait
et qui s’envolerait
plus légère
qu’avant elle.