Michel Butel nous as quitté. Il a rejoint l’Azur, ce mot qu’il aimait tant. Jusqu’à en faire un journal. Modeste et flamboyant. Un journal d’actualité inactuelle. Un journalisme poétique. Un journal à feuilleter, à sentir, à froisser. Quelque chose de charnel. Comme tous ses autres titres: l’Imprévu, l’Autre journal, Encore, l’Impossible. Éphémères et beaux. Fous comme la vie. Perte immense. Fin d’un époque, aussi, où les journaux étaient désirables.
Ne pas complétement se rendre à l’évidence. Pour lui.