Ce matin, un flocon
s’apprêtait à tomber
Mais j’avais
oublié mon bonnet.
Pas un jour depuis 3 650 jours où je ne me demande comment tu aurais réagi face au monde qui est là. Face aux peurs, aux replis et à nos égoïsmes. Avec ton optimisme sans faille et cette forme de lâcher prise qui te caractérisait. Pas un jour depuis 3 650 jours où ta chaleur ne m’accompagne et me rassure.
Aujourd’hui, je n’ai pas envie de commémorer ta disparition. Pas envie d’un moment triste. Pas envie que quoi que ce soit d’autre que ton énergie joyeuse accompagne nos vies. Alors continuer. Les poèmes, les projets, les rencontres. Ne pas cesser ni d’aimer ni de rire et se dire que oui, nous sommes fondamentalement libres de choisir entre le bien et le mal durant le laps de temps qui nous est imparti. Que ce n’est pas si simple. Jamais si évident. Que l’on tente toujours, un peu à tâtons. Mais qu’entre ombre et lumière, ton étincelle qui nous guide est la plus précieuse richesse.