Bonjour à toutes et tous,
Comme chaque année depuis 6 ans, une petite rétrospective des quelques poèmes de ces douze derniers mois. L’occasion de vous souhaiter de très belles fêtes et une très bonne année 2016.
À très bientôt,
Stéphane
Aime
donne
reçoit
rends
Et fais ce que tu veux.
Creuser encore le roc
Recueillir l’énergie
patiemment receler
Promettre de la lui rendre.
Le goût des mots dans la bouche, les retenir en soi. Les faire tourner comme une boule d’air. Le goût du sang, de la lumière, de la neige. De l’angoisse de ce manque qui obsède la vie. Qui n’est pas là. Qui sera. Peut-être. Mais peut-être pas, mais surement jamais. Cerner ce vide à transformer. Pas de monstres, pas de visage. Vu dans un rêve l’autre jour, masqué. Remplacer ce vide ? Accumuler encore ? Non, disparaître un peu, en retrait, pour trouver le mouvement de son monde, un balancement. S’assoir. Confus et heureux.
« Tous les dragons de notre vie ne sont peut-être que des princesses qui attendent de nous voir heureux ou courageux. » Rainer Maria Rilke
Écrire un poème avec son enfant.
« Un hippopotame
qui mord les enfants
Une girafe
qui mord pas
parce que les girafes
ça ne mord pas
et surtout pas les enfants
Un crocodile
qui mange tous les doigts des enfants
et la tête
et le nez
et tous les adultes
Peut-être il va nous manger
Un flamand rose
tout rose
ça mord pas
Un oiseau rouge
mord papa, maman et moi
Ouille ouille ouille ! »
Des fois, les enfants, c’est violent.
L’arbre ne parle jamais
du vent et des racines
et de sa position
L’arbre ne risque jamais
de rompre son bonheur.