Être malheureux, c’est avoir bifurqué juste avant le chemin qui attendait nos pas. Ce point d’enfance où nous avions pleuré de joie, oublié par souci de grandir plus vite, certain que cette puissance, naturellement là, resterait présente quoi que nous fassions. Une illusion semblable aux pires malédictions de nos contes du soir.