Peut-être qu’il a raison, Bernard Heidseick.
Peut être que c’est son destin, au poème, d’être dit. Pour se projeter au monde. Sa seule issue. Se dire. Se voir. Ses mots emmêlés dans les corps. Avec cette imprudence à sortir de la page. Cette perte d’assurance qui permet le danger de se sentir vivant.
Peut-être qu’il faut
se limiter à ça
Jusqu’au bout du poème.
À lire (quand même) : Bernard Heidsieck – Tapuscrits – Poèmes-Partitions, Biopsies, Passe-Partout – Les Presses du réel, 2013
À entendre : Bernard Heidsieck aux éditions Al Dante et sur la page d’Ubuweb
À voir : des films, toujours sur Ubuweb .